Le flanc à Sans-Atout, la 1ère levée (M. Bessis - Bridgeur n°727 - mars 2000)

 

Cet article possède une suite : les levées de la défense (Bridgeur n°730), voir : Jeu de la carte, le flanc à Sans-Atout

 

I)   L'entame à Sans-Atout, choix de la couleur et de la carte d'entame.

II)  La lecture de cette entame par le partenaire.

III) La signalisation sur l'entame.

IV)  La lecture de cette signalisation.

 

La défense contre un contrat à Sans-Atout est fortement conditionnée par l'entame. En général, c'est elle qui déclenche la course à l'affranchissement que vont essayer de gagner les deux camps.

Mais la situation n'est pas toujours aussi simple et l'entame peut parfaitement mal tomber. Dans ce cas, il faudra que les flancs le réalisent assez vite pour pouvoir développer un plan de jeu alternatif plus prometteur.

C'est pourquoi la première levée revêt une importance capitale et mérite de la part du camp de la défense une attention toute particulière. La reconstitution entre les quatre mains de la couleur d'entame est un travail fondamental à effectuer. C'est le moment privilégié où s'établit le plan de défense.

En outre, le joueur de flanc a la possibilité (tout à fait réglementaire) d'empêcher le déclarant de passer à la levée suivante en ne retournant pas sa propre carte. Il faut profiter de ces quelques secondes pour établir son plan de défense en fonction de ce que la première levée a montré.

Ces enseignements sont de plusieurs types :

- Le choix de l'entame proprement dite.

- Son analyse par le partenaire de l'entameur.

- La carte fournie par le mort.

- La signalisation ou, plus généralement, le jeu du partenaire de l'entameur motivé par ce qu'il a déjà appris.

- L'attitude du déclarant.

Je vais essayer, dans cette série d'articles, de vous donner le maximum d'indications concernant :

- L'entame à Sans-Atout

- La lecture de cette entame par le partenaire

- La signalisation sur l'entame

- La lecture de cette signalisation

 

 I) L'ENTAME A SANS-ATOUT

 

 Sans vouloir empiéter sur le domaine de prédilection d'Alain Lévy; je vais vous rappeler les bases du choix de la couleur d'entame. Puis, nous définirons très précisément la carte d'entame à sélectionner suivant les teneurs possédées dans la couleur choisie.

 

1) Le choix de la couleur d'entame

 

Nous nous intéresserons ici à l'entame contre le contrat de 3 Sans-Atout. Je vous livre, sans trop de commentaires, un hit-parade des différentes entames possibles :

- La couleur cinquième annoncée par le partenaire à condition d'y détenir au moins deux cartes.

- Votre propre couleur cinquième, sauf si l'adversaire l'a annoncée lui-même.

- Quand aucune recherche de majeure n'a été effectuée, il est préférable d'attaquer en majeure qu'en mineure.

 

La teneur dans les différentes couleurs entamables sera un critère déterminant. On choisira de préférence :

- Les couleurs comportant une séquence d'honneurs.

- L'entame sous l'honneur le plus bas, en étant sensible à l'accompagnement (les cartes intermédiaires) de cet honneur.

 

On en déduit facilement qu'il faudra éviter autant que possible

- les entames sous l'As quatrième s'il n'est pas accompagné du Roi.

- Les entames dans les couleurs sans honneur en évitant les doubletons.

 

2) Le choix de la carte d'entame

 

Nous diviserons notre étude en quatre parties, suivant que la couleur que vous avez choisie :

- comporte une séquence

- comporte au moins un honneur

- ne comporte que des petites cartes

- est la couleur annoncée par le partenaire

 

A) La couleur choisie comporte une séquence

 

Définissons la notion de séquence dans un contrat à Sans-Atout : Une séquence est composée de trois cartes qui se suivent

A R D V (x x)

R D V (x x)

D V X (x x)

V X 9 (x x)

X 9 8 (x x)

Pour des raisons techniques, il est apparu que cette liste était trop limitative. Il a donc été convenu, car il s'agit bien de conventions, de considérer également comme séquences :

- Les séquences incomplètes :

A R V (x x)

R D X (x x)

D V 9 (x x)

V X 8 (x x)

X 9 7 (x x)

Elles sont composées de deux honneurs en séquence seulement et comportant au moins une carte d'appui inférieure non collée à la séquence (deux honneurs et demi).

- Les séquences brisées :

A D V (x x)

A V X (x x)

R V X (x x)

A X 9 (x x)

R X 9 (x x)

D X 9 (x x)

Elles sont composées d'une mini-séquence et d'un honneur supérieur non collé à celle-ci.

 

Avec toutes les teneurs exposées ci-dessus, c'est l'entame d'un honneur, généralement la tête de séquence, que l'on choisira. Mais pour des raisons ayant trait à la signalisation, il a été décidé de façon standard que l'entame du Roi revêtirait un caractère particulier. Entrons dans le détail de ces différentes entames.

 

1 - L'entame du Roi

A Sans-Atout, cette entame est celle qui provient des couleurs les plus prometteuses. Elle garantit l'As ou la Dame ainsi que des cartes intermédiaires puissantes et, de plus, promet une couleur au moins cinquième.

On a coutume de dire que l'entame du Roi promet trois honneurs. C'est vrai, mais le point sur lequel il semble important d'insister est que cette entame garantit une couleur très forte.

Par exemple :

A R D x x (x) (avec cette teneur, d'autres choix sont possibles)

A R V X (x)

A R V x x

R D V x x

R D X 9 x

R D X x x

 

2 - L'entame de la Dame

En principe, l'entame de la Dame promet le Valet et autre chose. Les teneurs qui se prêtent à cette entame sont les suivantes :

A D V x x

D V X x (x)

D V 9 x (x)

Mais, dans certains cas, il est possible de choisir l'entame de la Dame avec le Roi en main.

Cette bizarrerie est liée aux exigences terribles relatives à l'entame du Roi. Imaginez que vous possédiez, par exemple :

R D x x  ou  R D X x  ou  R D 9 x x

et que la séquence d'enchères suggère qu'il serait dangereux d'attaquer d'une petite carte. L'entame du Roi est interdite car la couleur n'est pas assez solide, c'est alors vers la Dame qu'il faut se tourner.

 

3 - L'entame du Valet

Plus facile, l'entame du Valet promet le 10, dénie la Dame et garantit une séquence. Elle peut donc provenir de :

V X 9 x (x)

V X 8 x (x)

A V X x (x)

R V X x (x)

 

4 - L'entame du 10

Elle non plus ne présente pas de difficulté particulière. Le 10 dénie le Valet, promet le 9 et garantit une séquence. Elle sera choisie avec :

X 9 8 x (x)

X 9 7 x (x)

A X 9 x (x)

R X 9 x (x)

D X 9 x (x)

 

Remarque générale : Quand la couleur d'entame choisie est une couleur de trois cartes comportant deux honneurs qui se suivent, la carte choisie sera également la tête de la mini-séquence composée par ces deux honneurs.

Exemples :

D V X , D V x , V X 9 , V X x , R V X , X 9 8 , X 9 x ,R X 9 , D X 9 , A X 9

 

Une exception tout de même, avec R D V ou R D X ou R D x, il est encore interdit d'entamer du Roi. C'est donc la Dame qu'il faudra choisir.

 

5 - Une entame particulière : l'entame de l'As

L'entame de l'As sera choisie systématiquement quand vous déciderez d'entamer d'un honneur dans une couleur comportant As-Roi. Ce sera, le plus souvent, une entame faite dans le but de voir le mort tout en recherchant un fort complément chez le partenaire permettant d'encaisser rapidement quatre ou cinq levées.

A ce titre, l'entame de l'As proviendra principalement d'A R x ou d'A R x x et, plus rarement, d'A R x x (x x).

 

Résumé des entames d'honneur à Sans-Atout

     As                 Roi                Dame               Valet              X

 

     A R x              R D V x x (x)      D V X x (x)        V X 9 x (x)        X 9 8 x (x)

     A R x x            R D X x x (x)      D V 9 x (x)        V X 8 x (x)        X 9 7 x (x)

                        A R V x x (x)      A D V x x          A V X x x          A X 9 x x

                        A R V x            R D X x            R V X x x          R X 9 x (x)

                        R D V x            R D x x            V X x              D X 9 x (x)

                                           R D x                                 X 9 x

                                           D V X                                 A X 9

                                           D V x                                 R X 9

                                           D X 9

 

B) La couleur choisie ne comporte pas de séquence

Ici, il convient de distinguer deux types d'entame suivant que la couleur choisie paraît intéressante ou non.

Qu'est-ce qu'une couleur intéressante ? C'est soit une couleur qui comporte un ou plusieurs honneurs (sans séquence), soit une couleur sans honneur mais néanmoins prometteuse en raison de sa longueur (cinquième) et de reprises annexes dans la main de l'entameur.

 

Règle : Quand l'entameur choisit d'attaquer dans une couleur intéressante, il se conformera à la règle de la quatrième meilleure. Ceci signifie qu'il sélectionnera la quatrième carte en partant du haut dans sa couleur dès que celle-ci ne comporte pas de séquence.

Exemples : A R 7 4 2, D X 8 6 3, V 9 5 2, D V 8 5 4 2, R D 7 5 2

 

Corollaire : Quand les enchères ou le jeu détenu conduisent à choisir une entame dans une couleur peu prometteuse, il faut sélectionner une autre carte que la quatrième meilleure

 

Les principales teneurs correspondant à cette définition sont trois petites cartes (8 7 4) ou bien quatre petites cartes (8 7 5 4).

- Avec trois petites cartes, c'est la plus grosse qu'il faudra choisir :

  8 7 4, 9 5 2, 6 5 2

- Avec quatre petites cartes, c'est la seconde meilleure qui sera sélectionnée

  8 7 5 4, 6 5 4 2, 9 8 4 3

 

Pourquoi ces distinctions ?

Il est important, pour la suite du coup, que le partenaire soit capable de reconstituer la couleur d'entame pour décider de la conduite à tenir. Il serait fâcheux, en effet, si vous attaquiez par exemple du 4 avec 8 7 5 4, qu'il s'acharne dans cette couleur sans avenir, pensant que vous y détenez un ou plusieurs honneurs.

Pour savoir si votre entame est intéressante ou non, si c'est une vraie quatrième meilleure, il doit appliquer la règle de onze qui sera détaillée un peu plus loin. En général, cette façon de procéder permet de déchiffrer la couleur d'entame.

 

Deux problèmes restent à traiter : de quelle carte entamer quand le choix s'est porté sur une couleur comportant cinq petites cartes ou sur une couleur de trois cartes commandées par un honneur ? C'est, bien sûr, comme dans tous les cas, une question d'entente, de convention mise au point avec le partenaire. La façon standard est la suivante :

Avec cinq petites cartes

- On entame de la quatrième meilleure comme si la couleur comportait un honneur dès qu'elle est jugée prometteuse. Exemple :

♠ 8 6 5 4 2

A 7 3

A D

7 4 3

Sud   Ouest Nord  Est

1SA   -     3SA

Toutes ces reprises permettent de penser que l'affranchissement des Piques est le bon plan de défense; entame : 4♠

 - On entame de la seconde meilleure quand il semble préférable de montrer au partenaire que la couleur n'est pas particulièrement jolie.

♠ 8 6 5 4 2

A V X 4

9 5

V 5

Sud   Ouest Nord  Est

            1    -

1    -     2

2SA   -     3SA

Avec cette main, vous souhaitez que le partenaire trouve le retour Cœur s'il prend la main, plutôt que de s'entêter à Pique. En entamant du 6, vous espérez qu'il s'apercevra que ce ne peut être une quatrième meilleure et qu'il cherchera ailleurs.

 

Avec un honneur troisième

Cette entame assez rare est, en général, motivée par le fait que les adversaires ont nommé la (ou les) couleurs longues de l'entameur. L'analyse des enchères ayant conduit à choisir une telle entame, le problème consistera alors à tenter d'exprimer au partenaire que la couleur n'est pas aussi longue que prévu.

Pour cela, la convention standard consiste à choisir la seconde meilleure dans un honneur troisième.

Exemple : D 8 6, R 6 2, R X 3

Le travail de lecture du partenaire s'en trouvera grandement facilité.

 

Résumé des entames dans les couleurs sans séquence

Couleurs prometteuses : 4ème meilleure

Couleurs 'pis-aller'  : 2ème meilleure

 

Problème: Comment, dans la suite du coup, arriver à bien diagnostiquer si le partenaire a entamé dans trois, quatre ou cinq petites cartes ? Que doit-il  faire au second tour de la couleur ?

Considérons les trois couleurs suivantes :

7 5 2

9 7 5 2

9 7 5 4 2

Les trois justifient une entame du 7. Si vous avez un peu de chance, votre partenaire arrivera à détecter que vous venez de faire une 'fausse entame'.

Mais ceci ne lui permettra pas de savoir combien de cartes possède l'entame. C'est au deuxième tour que vous tenterez de l'éclairer sur ce point en  fournissant :

- avec 7 5 2, le 7 puis le 5

- avec 9 7 5 2, le 7 puis le 2

- avec 9 7 5 4 2, le 7 puis le 5 à nouveau

Cette façon de faire, connue sous le nom de pair-impair du résidu devrait permettre au partenaire d'y voir plus clair. L'ambiguïté demeurant entre trois et cinq cartes pouvant, la plupart du temps, être levée d'après la séquence d'enchères.

 

C) L'entame dans la couleur annoncée par le partenaire

Dans la couleur que le partenaire a annoncée, vous posséderez, la plupart du temps, un nombre de cartes assez réduit. D'autre part, vous serez bien sûr amené assez souvent à attaquer dans un doubleton. En conséquence, la distinction la plus importante à effectuer ne sera pas entre quatre et cinq cartes mais bien entre deux et trois cartes.

Or, nous l'avons vu, les règles de la quatrième meilleure conduisent à entamer de la plus forte si l'on possède trois petites cartes et donc, à ne pas distinguer entre deux et trois cartes. Cette ambiguïté n'est pas supportable.

C'est pourquoi la quatrième meilleure est abandonnée dans ce cas.

L'attaque dans la couleur du partenaire obéit à la règle du pair-impair :

- La plus petite avec un nombre impair de cartes (une, trois ou cinq).

- La plus grosse avec deux cartes.

- En général, la seconde meilleure avec quatre cartes (la troisième avec un honneur quatrième).

 C'est cette convention qui permet la meilleure lecture de la part du partenaire.

 

II) LA LECTURE DE L'ENTAME : L'APPLICATION DE LA REGLE DE 11

 

Vous avez pu le constater, le choix de la carte d'entame à Sans-Atout obéit à des critères extrêmement rigoureux. Respecter ces critères doit permettre au partenaire de bien analyser la teneur de la couleur entamée afin de décider d'un plan de défense. En effet, c'est le plus souvent à la première levée qu'il est nécessaire de se faire une bonne idée de la situation. Comme l'entame oriente toute la suite du coup, il paraît clair que son analyse est tout à fait primordiale.

Quelles sont les premières indications à retirer de l'entame ?

 

1) Si votre partenaire a entamé de la plus petite carte

Vous pouvez en déduire immédiatement que sa couleur d'entame ne comporte que quatre cartes. Ceci peut vous permettre, dans certains cas, de subodorer qu'il n'a pas de couleur cinquième, ce qui donne des indications claires sur la main du déclarant.

Exemple :

             ♠ A 5 4 2

             A 3                    Sud   Ouest Nord  Est

             R D X 9 7              1    -     1♠ !  -

             7 3                    1SA   -     3SA

 ♠ X 8 7 3                ♠ R D 6

  D V 5 4                R 8 2

  8 6 4                  A 5 2

  9 4                    8 6 5 2

             ♠ V 9

             X 9 7 6

             V 3

             A R D V X

 

Votre partenaire entame du 4 de Cœur. Le déclarant fournit le 3 du mort, vous prenez du Roi et... réfléchissez. Après vous êtes brièvement attardé sur la curieuse enchère de Nord (vous auriez annoncé 1, moi aussi), vous vous attachez à la réalisation de cinq levées en défense. Le 4 de Cœur est le plus petit Cœur puisque le 3 et le 2 sont visibles. En conséquence, Ouest n'en possède que quatre. D'autre part, il est assez clair qu'une fois que votre As de Carreau sera tombé, le déclarant n'aura aucun mal à réaliser neuf levées. En effet, Si vous rejouez Cœur, vous ferez tomber l'As certes et pourrez encaisser (en espérant au moins D 10 en Ouest) tous vos Cœurs. Combien de levées tout cela fera-t-il ? Trois Cœurs, en étant optimiste, plus un Carreau : seulement quatre levées. Il faut trouver autre chose. Quoi ? Quatre cartes à Pique chez Ouest, ce qui permettrait de réaliser trois Piques, un Cœur et un Carreau. Vous rejouez donc le Roi de Pique. Sud laisse passer, vous poursuivez de la Dame que Sud respecte à nouveau. Attention! Le troisième tour de Pique serait maintenant inopérant puisque c'est vous qui avez la reprise et Ouest qui détient les quatre Piques. Retournez-vous maintenant vers les Cœurs...

Deux remarques s'imposent :

1. Cet assez joli flanc a été découvert grâce à une bonne lecture de l'entame.

2. Sud aurait dû gagner. Voyez-vous comment ? Tout simplement en mettant l'As de Cœur du mort: il lui suffit, en effet, de trouver les Cœurs répartis soit 4-3 soit 5-2 avec un honneur second, car la couleur est alors bloquée.

 

2) Si l'entame de votre partenaire est une grosse carte

Il existe alors deux possibilités :

- L'entame est une 'fausse entame'.

- L'entame est une vraie quatrième meilleure et, dans ce cas, il y a une probabilité assez importante pour qu'il détienne des cartes inférieures à la carte d'entame. Il aura donc, à ce moment-là, une couleur au moins cinquième.

Nous venons de le voir; l'analyse de la carte d'entame est fondamentale pour décider de la suite du flanc. Pour pouvoir la réaliser facilement, une règle, qui est une conséquence de l'entame de la quatrième meilleure, a été mise à jour. Son but est de déterminer si l'entame est ou non prometteuse.

L'entame en quatrième meilleure, à Sans-Atout, permet de connaître le nombre de cartes supérieures à la carte d'entame détenues par les trois autres joueurs. Ce nombre sera déterminé par un calcul effectué en appliquant 'la règle de 11'.

 

LA REGLE DE 11

Il faut retrancher de 11 le numéro de la carte d'entame. Le chiffre obtenu représente le nombre de cartes supérieures à la carte d'entame détenues par les trois autres joueurs et comme chacun voit deux jeux : le sien et celui du mort, il peut en déduire combien en possède la main cachée !

Le partenaire de l'entameur pourra donc déduire le nombre de cartes supérieures à la carte d'entame que détient le déclarant.

Attention : Si ce chiffre est négatif, c'est que le partenaire n'a pas entamé de sa quatrième meilleure. Il s'agit donc d'une 'fausse entame '.