Les présentes sont un
résumé très succint de l'ouvrage Vernes/Charles,
L'évaluation des mains au bridge, Brive, 1995. Il s'adresse à tous les
bridgeurs, qui seront bien avisés d'appliquer systématiquement la
méthode dégagée et résumée plus bas
Table des matières :
1.
Les points d'honneurs
2. Les points de distribution
3. Les points de fit
4. L'échelle
1.
Les points d'honneurs
2. Les points de distribution, de soutien et de fit
3. Les points perdus
4. L'échelle
A. Présentation
Jean-René Vernes n'est plus à présenter. Bernard Charles est professeur de mathématiques
à l'Université de Montpelier où il est notamment chargé des cours ordinaires de
probabilités et de statistiques. Il est bridgeur et a déjà, par le passé,
publié sur la matière.
La Fédération française de bridge s'est approchée, en 1993, des
ces spécialistes pour les prier d'approfondir leurs études, désormais sur la
base d'abondantes données informatisées qu'elle leur remettait, avec mission de
confirmer ou infirmer les méthodes d'évaluation des mains enseignées par
l'Université du Bridge. L'ouvrage cité est le fruit de ce mandat.
Charles et Vernes
ont décidé d'étudier séparément, dans un premier temps, pour comparer leurs
résultats dans un deuxième temps, afiner les méthodes et poursuivre les
recherches ensemble, dans un troisième temps, avec les idées nées du choc des
voies séparées. Ils ont, enfin, publié ensemble.
Si les chiffres — au contraire des méthodes pour les
obtenir! — ne devraient pas prêter à discussion, les conseils à donner aux
bridgeurs, sur leur base, pour les situations concrètes, firent parfois
l'objet, entre les auteurs, de controverses et débats, cependant aboutirent à
consensus.
La nouveauté tient bien sûr aux moyens informatiques, inexistants
en 1965! Ils ont permis, avec la base de donnée fournie par la FFB, d'étendre
les recherches à un nombre considérable de donnes : pour chaque groupe
considéré (s'agissant par exemple de déterminer la valeur des honneurs dans les
contrat à Sans-Atout : il paraît sain de commencer par considérer toutes
les donnes où, aux deux tables, l'on a joué cette dénomination avec des mains
et morts 4333 et 4432 exclusivement, pour éliminer l'influence de la
distribution), le nombre de donnes pertinentes s'est trouvé accru d'un facteur
trois ou quatre par rapport aux donnes étudiées en 1965 par Vernes! Les résultats en sont d'autant
légitimés.
L'on s'est limité à des donnes de championnats du monde (Bermuda
Bowl) jouées par les champions eux-mêmes pendant la compétition (in situ!;
4258 donnes jouées deux fois chacune). On leur a encore inclu 336 donnes,
jouées huit fois chacune, de la Sélection nationale française masculine 1993.
Une base d'une autre nature serait dénuée de pertinence : tenir compte,
par exemple, de résultats obtenus en club, ou même lors de tournois par paires
internationaux, n'aurait pas le même sens et ne dégagerait pas, l'on s'en
doute, les mêmes résultats. Le choix de se limiter au bridge le plus évolué et
d'ignorer les pratiques inférieures est évidemment le bon.
Les moyens informatiques ont encore permis des explorations
multiples et variées, parfois dans des directions a priori fantaisistes,
«juste pour voir»! Quelques résultats sont étonnants!
Quelques idées erronées, hélas toujours largement répandues, se
sont une fois de plus fait tordre le cou.
L'on a ainsi pu confirmer que des honneurs concentrés ne valent
pas plus que des honneurs éparpillés! Ajoutons toutefois que ce qui est vrai a
priori, notamment à l'ouverture, peut se rectifier en cours
d'enchères : l'on sait également que le nombre de levées totales s'accroît
que les camps détiennent les honneurs de leurs fits respectifs!
Il reste donc vrai qu'un bicolore très excentré (6-5 ou plus,
peut-être même 5-5 ou 6-4) peut être réévalué que ses honneurs sont concentrés,
parce qu'un tel est d'une certaine manière autofitté! Mais, d'une manière
générale, la qualité d'une couleur longue n'accroît guère la force globale a
priori de la main.
Toujours dans ce registre, l'on a également pu confirmer l'absence
de pertinence, sauf quelques cas particuliers, d'une méthode d'évaluation qui
serait basée sur un compte de «perdantes».
L'on a encore dégagé que la différence de force
des mains du camp n'influe pas sur le nombre de levées moyennes :
contrairement à l'idée répandue, un 12-12 ne donne pas plus de levées qu'un
18-6!
II. Evaluation
Evaluer une main consiste à attribuer des points à des cartes
spécifiques ou des caractérisques distributionnelles, ou autres, spécifiques,
puis à établir une échelle de points et de levées probables fonction des
premiers.
L'on a pu faire cela aisément sur les deux mains du camp
considérées globalement. L'«évaluation-deux mains» dégagée fonctionne
correctement : à une force globale des deux mains, exprimée en points,
correspond un nombre de levées conforme à l'échelle de la méthode. Les
nombreuses vérification offertes sont convaincantes.
Il est parfois délicat de dégager une méthode qui permette
d'attribuer à une main sa part de points de l'«évaluation-deux mains», et à
l'autre le reliquat. Grâce à diverses astuces, qui ne rendent parfois pas grâce
aux fondements des points, les auteurs y sont parvenu.
Depuis la publication de leur ouvrage, l'Université du Bridge
enseigne que le neuvième atout du fit vaut deux points à lui seul. C'est en
effet bien ce que Vernes/Charles
ont dégagé, mais à côté de nombreux autres paramètres, qui l'ont toutefois laissée
froide. Il est vrai que la méthode ne craint pas d'introduire des demi-points
ni de multiplier les paramètres ou caractéristiques donnant lieu à points et
que le tout peut paraître compliqué, pour des différences, par rapport à la
méthode HL «officielle», du moins à l'ouverture, assez faibles...
Le compte 4-3-2-1-0 (pour As-Roi-Dame-Valet-Dix) a pu être
grandement confirmé à Sans-Atout. Les As sont certes sous-évalués, mais de peu,
jamais plus d'un quart de point. Les Dix, au contraire, vaudraient bien d'un
quart à un demi-point et les Neuf ne seraient pas négligeables...
A la couleur, le compte 3-2-1-½-0 serait, comme l'on s'y
attendait, bien meilleur. La méthode dégagée procédera aux correctifs
nécessaires pour aboutir à un résultat encore plus précis.
L'on a compris que la méthode d'évaluation sera différente selon
que le contrat sera à Sans-Atout ou à la couleur.
Les recherches «tous azimuts», possibles seulement grâce à
l'informatique, ont dégagé un résultat surprenant : pour les contrats à Sans-Atout,
une main n'a pas la même valeur selon qu'elle est la main du déclarant ou le
mort!
Ainsi une donne où l'une des deux mains comporte un singleton et
l'autre pas : si la main du singleton est la main du déclarant, le camp
réalisera en moyenne 0,8 levée de moins que si le contrat avait été joué de
l'autre main! Cela correspond à deux points! Pas moins!
La valeur distributionnelle d'une main varie donc selon qu'elle
nomme Sans-Atout en premier ou soutient les Sans-Atout du partenaire!
Il faudra en conséquence, par exemple, éviter de nommer Sans-Atout
en premier avec un singleton, a fortiori une chicane, tandis que cela
sera sans importance pour soutenir les Sans-Atout. En chiffres, une main munie
d'un singleton vaut zéro point de distribution pour nommer Sans-Atout en
premier, même la main 6331, qui vaut zéro, et pas du tout les deux points L que
lui accorde la méthode officielle! Idem la main 5431, qui ne vaut pas du
tout le point L de la méthode officielle! Mais un point pour la main 7321.
Dans ce même registre, la main 5332 ne vaut pas le point L de la
méthode officielle, mais seulement un demi-point!
Les points HL officiels fonctionnent toutefois correctement
lorsqu'il s'agit de soutenir les Sans-Atout, sauf qu'il convient de retrancher
un demi-point à la main 4333.
B. La Méthode
a) 4-3-2-1-0
b) Correctif As-10
·
Moins un point sans As-Dix (aucun As, aucun 10)
·
Moins un demi-point avec un seul As-Dix (un As sans 10 ou un 10
sans As)
·
Plus un demi-point avec trois 10 sans As
·
Plus un point avec quatre 10 ou trois 10 et un As
c) Correctif honneurs secs
·
Moins un point par honneur sec (y compris pour l'As sec!)
·
Moins un point par doubleton d'honneurs secs sans l'As (RD, RV,
DV; mais pas pour AR, AD ou AV!)
[points D] |
DÉCLARANT |
RÉPONDANT |
4333 |
0 |
- ½ |
4432 |
0 |
0 |
5332 |
½ |
1 |
5422 |
1 |
1 |
5431 |
0 |
1 |
6322 |
1 |
2 |
6331 /
6421 |
0 |
2 |
7321 |
1 |
3 |
Il conviendrait d'ajouter un point par couleur cinquième fittée au
moins huitième, mais comme ce paramètre reste souvent inconnu lorsque la paire
se dirige vers Sans-Atout, il n'en a pas été tenu compte dans l'établissement
de l'échelle. Il faut en revanche retrancher un point pour une couleur sixième
non fittée (singleton en face).
4.
L'échelle
L'échelle fait partie intégrante de la méthode : elle varie
suivant comment l'on a défini et compté le point. Ici le point vaut deux cinquièmes
(0,4) de levée (appelons le LH, pour le distinguer des HL officiels).
Les chances de réaliser neuf levées s'élève à 65% avec 26 points,
52% avec 25LH et 41% avec 24, le point d'inflexion (50%) étant situé à 24,75
points. Il convient donc de demander la manche, surtout vulnérable, à partir de
24LH déjà puisqu'une manche manquée coûte plus cher qu'une manche chutée (une
manche vulnérable est bonne à paritr de 40% de chances de succès!). Mais 25LH
en Paires! Comme le système n'aura pas permis de zoner à un point près, il faut
demander 3SA avec «24-25LH», mais non vavec «23-24LH» (25-26LH en
Paires, mais non 24-25LH). Et il faut attendre 32,5LH pour douze levées (point
d'inflexion, mais un chelem inférieur à 50% est mauvais)
Une comparaison avec la méthode publiée en 1966
serait délicate puisque celle-ci n'avait pas défini semblablement le point (par
exemple: la distribution 4333 avait été prise pour base, tandis qu'ici l'on a
choisi la 4432, la 4333 impliquant légère dévaluation; d'où, entre autres, une
échelle qui exigeait 26DH pour 3SA!).
II. Evaluation à la couleur
a) 4-3-2-1-0
b) Correctif 10 d'atout :
·
Plus un demi-point pour le 10 d'atout
c) Correctif honneurs secs
·
Moins un point par honneur sec (y compris pour l'As sec!)
·
Moins un point par doubleton d'honneurs secs sans l'As (RD, RV,
DV; mais pas pour AR, AD ou AV!)
d) Correctif «cartes
habillées» des couleurs autres que l'atout :
·
Le nombre de Rois, Dames et Valets des
couleurs extérieures, autres que l'atout, donne lieu à
réévaluation/dévaluation de plus un point pour une absence totale à moins deux
points pour six d'entre eux, par paliers d'un demi-point par pièce :
Nombre |
Bonus/ |
0 |
+ 1 |
1 |
+ ½ |
2 |
0 |
3 |
– ½ |
4 |
– 1 |
5 |
– 1½ |
6 |
– 2 |
·
Par cette correction, à la fois l'on réévalue les As et dévalue les «habillées»
extérieures (fût-ce relativement : l'échelle fera le reste).
2. Les points
de distribution, de soutien et de fit
a) Méthode habituelle : deux points par singleton (pas
trois!), un point par doubleton, pour chacun des partenaires, mais trois points
et demi, plutôt quatre, pour une chicane, avec encore ceci :
·
seulement un point pour les deux doubletons de la main 5422
·
deux points et demi, plutôt trois, pour la main 6331
·
les mains très irrégulières (6511, 6520, 7411, 7420) ont une
valeur supérieure d'un ou deux points à la seule valeur de leurs couleurs
courtes
·
seulement un demi-point pour le soutien de trois atouts de la main
4432
·
mais bien un point pour celui de la main 5332
b) en outre et
surtout :
·
le partenaire qui apprend l'existence d'un fit neuvième se compte
encore deux points de plus! et encore un pour un fit dixième 7-3, ou 6-4 (en
réalité un point trois quart pour le neuvième atout et un point et quart pour
le dixième; mais le dixième atout d'un fit 5-5 ne vaut qu'un demi-point!)
·
A l'inverse, il convient de dévaluer globalement de deux points
pour une absence de fit huitième à l'atout!
Si les enchères ont dévoilé une chicane ou un singleton, le
partenaire peut réévaluer/dévaluer sa main en fonction des points qu'il possède
dans cette couleur, de plus deux à moins deux en face d'un singleton, de plus
trois à moins trois en face d'une chicane.
Disons qu'un Dame en face d'un singleton est neutre et ne donne
pas lieu à rectificarion, comme un Roi ou Dame-Valet en face d'une chicane,
qu'une absence totale de points perdus peut valoir au maximum deux points en
face d'un singleton, au maximum trois en face d'une chicane, et qu'il convient
sans doute de dévaluer d'environ :
·
½ à 1 point pour un As en face d'un singleton
·
1 point pour RV... en face d'une chicane
·
1 point pour DV... en face d'un singleton
·
1 à 1½ point pour AD... en face d'un singleton
·
1½ à 2 points pour AR... en face d'un singleton
·
2 points pour RV..., RD... ou ADV... en face d'un singleton
·
3 points pour ARD... en face d'un chicane
Ces chiffres ne sont que des indications. Il n'est en effet pas
possible de fixer avec précision les montants de dévaluation/réévaluation, car
l'on a constaté qu'ils varient considérablement, en fonction de critères
incertains et, vus d'une seule main, souvent inconnus...
Ici le point (appelons-le HS) vaut un tiers de
levée (0,33) de sorte que 27 points font une manche majeure supérieure à 57% et
26DHS à 43%. Comme la force du partenaire n'est généralement pas connue à un
point près, il convient de demander la manche, compte tenu des 40-45% requis, à
partir de «26-27HS», mais non avec «25-26HS». Et les 50% du petit chelem
sont à 33HS; enfin 36-37HS pour les deux chances sur trois du grand chelem
(mais sans préjudice des «fits d'honneurs», qui donnent parfois grand chelem avec
seulement 32 ou 33HS!...).
III. Evaluation à l'ouverture
C'est une chose de dire
comment évaluer pour un contrat final dont la nature et l'orientation sont
connues, c'en est une autre de dire comment évaluer a priori, quand ni la
nature du contrat ni son orientation ne sont connues, et c'en est encore une
troisième de dire avec quoi il convient d'ouvrir!
L'ouvreur ne sait pas si le contrat se jouera à la couleur ou à
Sans-Atout : comment doit-il évaluer?
La plupart des auteurs sont d'avis que chaque enchère devrait
garantir un minimum sur lequel l'on puisse compter, même pour un contrat final
à Sans-Atout, où la valeur distributionnelle d'une main est généralement plus
faible. Il conviendrait donc d'évaleur, à l'ouverture, comme en redemande si la
nature du contrat final n'est toujours pas connue, comme pour jouer à
Sans-Atout (le cas échéant en tenant compte que Sans-Atout a déjà été
nommé : nous avons vu que la valeur de la main change considérablement
suivant qu'elle sera morte ou déclarante!).
Après discussion, mais non sans hésitation, Vernes et Charles admettent la méthode officielle d'évaluation HL, avec
quelques restrictions et correctifs :
·
point d'honneurs, mais avec leurs correctifs Sans-Atout (H sec ou
HH secs, absence d'As-10)
·
comptabilisation des seules couleurs longues, soit un point pour
chaque carte au-delà de 4 dans une même couleur
·
un demi-point seulement pour la 5332
·
réévaluer/dévaluer une fois la nature ou l'orientation du contrat
connues (notamment dévaluer certains points L s'il apparaît que la main sera
déclarante à Sans-Atout!)
·
évaluer d'emblée en points de distribution les mains 6331 (ou
plus) majeures («DH», soit encore un point pour la sixième carte)
·
évaluer d'emblée en «Points Mixtes» toutes les mains 6322
(majeures comme mineures!) et les mains 6331 (ou plus) mineures, pour les
ouvrir à partir de 9M (9-10M) et ouvrir de 1SA les 6322 mineures de 11-12M (et
de 3SA les 6322 mineures de 13-15M!)
Points mixtes:
o
H 4-3-2-1 pour les honneurs de la couleur sixième
o
1 point pour une septième carte
o
H 3-2-1-½ pour les autres honneurs
o
17-18M font un bon 3SA (2 points mixtes font une levée).
A partir de combien de points convient-il d'ouvrir?
Une enchère est censée décrire une fourchette de points, soit une
valeur en «nombre probable, ou moyen, de levées». Mais elle a parfois d'autres
fonctions (barrer, donner une entame, faciliter le flanc, enfumer pour se faire
livrer une manche, lutter pour la partielle, préparer une défense, etc.).
Si l'ouverture ne servait qu'à annoncer un nombre moyen de levées,
il serait relativement aisé de fixer son minimum en points. Mais chacun sait
qu'elle a encore d'autres fonctions, du genre de celles ci-dessus, et notamment
celle d'«occuper le terrain»! D'autres travaux ont mis en évidence l'avantage
du camp qui ouvre sur celui qui passe.
La méthode proposée par Vernes/Charles
pour les 6322 et les 6331-mineurs paraît bonne. Les indications données par Lévy dans un Bridgeur récent
également :
·
toutes les mains de 12H (sauf 4333 sans As-10)
·
toutes les mains de 11H avec singleton
·
les élégantes 5422 de 11H
·
toutes les 6xxx de 11H
J'ajoute:
·
les plus belles 6xxx majeures de 10H (les moins belles peuvent
s'ouvrir de 2 faible)
·
les 6majeure-4 et 5majeure-5 de 10H (qui peuvent, avec une seule
majeure, alternativement s'ouvrir de 2 faible, y compris le 5-5
majeure-mineure! pour une saine fourchette de 11-13DH, conformément aux
judicieux conseils de Vernes in
La Nouvelle Majeure d'abord, Brive, 1996; 2 faible pas une
L'ouverture de 3SA basée sur une mineure sixième ou septième
indéterminée de 13-15M est le fruit de l'étude Vernes/Charles. Le fichier informatique présente quelques
donnes (bien peu!) où les champions ont appliqué l'ouverture de 3SA
classique : ce fut un fiasco! aucune n'a porté le moindre fruit! Soit le
contrat était sur table et aisément atteignable de toute autre manière, soit il
a fallu dégager pour éviter la catastrophe. Il contient en revanche un nombre
non négligeable de donnes présentant les caractéristiques 13-14M 6322 (le plus
souvent 16-18H) et l'analyse a démontré que l'ouverture de 3SA aurait, en
dehors des cas où la manche est sur table et atteignable de toute manière,
rapporté gros sur chacune : soit l'adversaire ne pouvait plus trouver sa
manche, soit il livrait forcément le contrat!